vendredi 30 décembre 2005

Neko Case parle



Pour ceux qui auraient accrochés aux morceaux de la belle américaine jadis proposés ici et et qui n'en peuvent plus d'attendre le 7 mars prochain, Neko Case et ses compagnons de studio (John Convertino, Joey Burns, Garth Hudson) en dévoilent un peu plus sur l'enregistrement et les chansons de Fox Confessor Brings The Flood dans ce clip (wmv). (via For The Records)


dimanche 25 décembre 2005

Christian Rock - Joyeux Noël

Joyeux anniversaire Jésus!

Wilco - Jesus, Etc. [sur Yankee Hotel Foxtrot]


Et Joyeux Noël à tous!

Low - Just Like Christmas [sur Christmas]


samedi 24 décembre 2005

Christian Rock (J-1) - God

Spéciale dédicace à Dieu... s'il me lit.

Hank Williams - When God Comes and Gathers His Jewels [sur Settin' The Woods On Fire]
Neil Diamond - Man Of God [sur 12 Songs]
Neil Young - When God Made Me [sur Prairie Wind]
Nick Cave - God Is In The House [sur No More Shall We Part]
Ron Sexsmith - God Loves Everyone [sur Cobblestone Runaway]





vendredi 23 décembre 2005

Christian Rock (J-2) The Broken Family Band

Ma récente découverte de The Broken Family Band tombe à point nommé pour pallier à mon manque d'inspiration. En effet, ce groupe alt-country originaire de Cambridge - et pas catho pour un sous - est l'auteur d'un mini-album irréverencieux consacré à Jésus lui-même.

mardi 20 décembre 2005

Christian Rock (J-5) - The Danielson Famile

Vous allez dire que je vais pas chercher loin... Comme Sufjan Stevens et Half-Handed Cloud, Daniel Smith fait partie de la nébuleuse Sounds Familyre. Il a produit Seven Swans de Sufjan Stevens, qui lui a bien rendu en venant jouer du banjo sur ses disques. Il prêche la bonne parole en famille sous l'enseigne Danielson Famile ou en solo sous la casquette Brother Danielson.


La tenue de scène de Br.Danielson

J'aurais du mal à décrire la musique de cet illuminé. Avertissement : il n'est pas impossible que sa voix suraigüe en effraie plus d'un.

samedi 17 décembre 2005

Christian Rock (J-8) - Half-Handed Cloud

Ceux qui ont eu la chance d'assister au concert de Sufjan Stevens au Point Ephémère connaissent déjà peut-être sans le savoir Half-Handed Cloud. En effet John Ringhofer qui se cache sous ce pseudonyme tiré de l'Ancien Testament accompagnait Sufjan Stevens au sein des Illinoisemakers.

Auteur de 3 albums chez Asthmatic Kitty, Half-Handed Cloud s'est fait une spécialité des chansons pop courtes et sophistiquées, inspirées de différents épisodes de la Bible.

jeudi 15 décembre 2005

Christian Rock (J-10) Page France

Les références bibliques ne manquent pas sur l'album de Page France mais ne vous attendez pas à ce que j'en fasse une exégèse! Que les plus anticléricaux d'entre vous se rassure, tout ça passe facilement grâce aux mélodies dyonisiaques de Michael Nau. Du genre à vous donner envie de taper dans les mains et de chanter en choeur les louanges du seigneur! Hallelujah!

mardi 13 décembre 2005

Christian Rock (J-12) - Sufjan Stevens

La période des fêtes approchant à grand pas, il fallait bien que je marque le coup. Comme il aurait été vain de rivaliser avec Michel Sardou et son calendrier de l'avent, j'ai décidé de me pencher sur le thème du rock chrétien, ou au moins des références bibliques dans le rock. Quel programme!



La foi chrétienne de Sufjan Stevens est très présente dans ses chansons. Celle-ci est ma préférée de son dernier album (ces notes de piano, oh mon dieu que c'est beau!). Cette évocation de l'apparition d'un ovni est clairement une métaphore du retour de Jésus le messie sur terre ou alors j'y comprends rien!
When the revenant came down
We couldn't imagine what it was
In the spirit of three stars
The alien thing that took its form.
Then to Lebanon, oh God!
The flashing at night, the sirens grow and grow.
(oooohhh, history involved itself)
Mysterious shade that took its form (or what is was!)
Incarnation, three stars
delivering signs and dusting from their eyes

dimanche 11 décembre 2005

Pinetop Seven - The Night's Bloom

C'est drôle comme les découvertes musicales parfois ne tiennent pas à grand-chose. Ce qui a d'abord attiré mon attention sur cet album de Pinetop Seven, c'est la flagrante ressemblance de sa pochette avec celle du dernier album de Shearwater, Winged Life.


Et ce n'est pas la seule chose qui rapproche ces 2 disques. Chacun distille à sa manière une sorte de spleen, une tristesse qu'illustrent parfaitement ces images d'oiseaux qui prennent leur envol dans un ciel gris comme effrayés, annonciateurs d'un nouveau malheur.


The Night's Bloom est le 5ème album de ce groupe à géométrie variable basé à Chicago et formé autour du multi-instrumentiste Darren Richard. Tout a commencé en 1996 avec un album éponyme qui voyait le groupe s'installer dans la mouvance alternative-country aux côtés d'illustres compatriotes tels que Wilco, ou Son Volt. Au fil des disques, Darren Richard a fait évoluer Pinetop Seven vers des territoires moins facilement définissables, entre musique de films, jazz et country/folk minimaliste.

Sur The Night's Bloom, on retrouve avec plaisir la voix mélancolique de Darren Richard, cousine de celle de Mark Kozelek. Les textes toujours sombres et littéraires sont contrebalancés par un foisonnement instrumental de toute beauté (Born Among The Born Again notamment en témoigne d'une magistrale façon!). Difficile de distinguer un titre plutôt qu'un autre tellement l'ensemble est cohérent : n'est-ce pas l'apanage des grands disques? En un mot : somptueux.
"Pinetop Seven" will probably never be used as an adjective to describe another band, because it seems impossible that another artist or group could approximate this sound. Popmatters

I
njustement ignoré de côté-ci de l'Atlantique, Pinetop Seven n'a rien à envier à des groupes reconnus comme Calexico ou Lambchop, et peut revendiquer sa place dans le haut du panier de l'americana.




samedi 3 décembre 2005

And the winner is......

Malgré un taux de participation record, et de nombreuses tentatives de corruption, personne n'a trouvé la réponse au concours lancé dans mon post du 22/11.

Il s'agissait de reconnaitre le guest qui se cache dans cette vidéo de Ryan Adams & The Cardinals au David Letterman Show.
Inutile de garder le suspense plus longtemps, le guest en question est.............. NEAL CASAL!
Pour ceux qui ne l'aurait toujours pas reconnu, c'est le guitariste à gauche de Ryan Adams sur l'écran.



Est-il encore nécessaire de le présenter? Apparemment oui... Neal Casal est un de ces trop nombreux songwriters au talent immense et à la renommée trop limitée. Un véritable artisan country/folk qui, à la manière d'un Ron Sexsmith, perpétue depuis plus de 10 ans la tradition des troubadours américains.

Bon, pas de gagnant pour me désigner un futur sujet de post, mais comme j'ai un bon fond je vous réserve un lot de consolation :



jeudi 1 décembre 2005

My Morning Jacket à EliZabethtown

Ma conscience "blogolistique" (?) ne connaissant aucune limite, je suis finalement allé voir le fameux Rencontres à Elizabethtown. Quoique fort bavard et un peu trop long, ce film est beaucoup moins niais que Garden State, sorti il y a quelques mois, et qui abordait le même thème (la mort d'un parent, la naissance d'une romance) également sur fond de bon goût musical (The Shins). Elizabethtown vaut surtout pour sa dernière demi-heure, un road-movie musical en marge du reste du film.



M
ais pour être franc, si je suis allé voir ce film ce n'est pas pour les beaux yeux de Kirsten Dunst (et ses insupportables minauderies!), mais surtout parce que je savais que mon groupe du moment y faisait une caméo : My Morning Jacket, le groupe idéal pour animer vos cérémonies d'enterrement! (allez voir le film et vous comprendrez!)
Ce groupe originaire de Louisville, Kentucky, a recemment sorti son 4ème album intitulé Z. Pour ce que j'ai pu en lire (car je ne les ai pas encore écouté), les précédents opus étaient plutôt orientés country/southern-rock. Si ces influences se font encore ressentir sur Z, elles sont largement fondues dans un son plus électronique rappelant The Flaming Lips. Ajoutez une pincée de psychédélisme (Dondante), un zeste de reggae (Off The Record), quelques beats r'n'b (Worldless Chorus), des relents britpop (Anytime), des échappées "mercuryrevienne" (Into The Woods), des riffs de guitares ravageurs etc... et vous obtenez le disque qui devrait mettre tout le monde d'accord pour les classements de fin d'année!



J
etez-vous sur Z, le Soft Bulletin des années 2000 c'est à dire un classique.

dimanche 27 novembre 2005

Il faut se méfier de Low qui dort



O
ui c'est bien un t-shirt de Low qu'arbore Kirsten Dunst sur cette photo tirée du film Elizabethtown! Cameron Crowe, ancien critique à Rolling Stone et déjà réalisateur de Presque Célèbre, a décidemment bon goût puisqu'il a aussi fait figurer une chanson de Ryan Adams (j'en parlais ici) sur la BO de ce film qu'il faudrait que je me décide à aller voir!



P
rofitons de l'occasion pour prendre des nouvelles de mon groupe préféré! Après le pétage de plomb d'Alan Sparhawk, après la tournée écourtée et malgré le départ du bassiste Zak Sally, Low décide de repartir sur les routes américaines.
Alan Sparhawk va mieux. Il a même enregistré un album avec Marc Gartman et leur groupe parallèle No Wait Wait. About You est disponible gratuitement en ligne ici.
Quant à Zak Sally, il se lance dans l'édition de comic books. Matt Livingston le remplace à la basse.

Low - Lazy
[sur I Could Live In Hope]

Low - The Lamb
[sur Trust]

Low - Monkey
[sur The Great Destroyer]

samedi 26 novembre 2005

The Spinto Band - Oh j'adore!

Bon assez parlé de country, folk et americana pour cette semaine, oublions les troubadours déprimés et plongeons nous dans l'éxubérante power-pop de The Spinto Band.
Si vous êtes des lecteurs réguliers des blogs anglosaxons, vous avez sans doute déjà entendu de ce groupe originaire de Wilmington, Delaware.
Vous allez dire que je me foule pas à reprendre un énième cyber-buzz, mais voyez-vous il est 3 heures du matin et je suis littéralement enthousiasmé par l'écoute de Nice And Nicely Done. Et comme à cette heure là j'ai personne sous la main à qui exprimer mon euphorie, je vous prends en otages mes chers lecteurs et vous mets au défi de ne pas tomber sous le charme de ces petites perles pop plus catchy les unes que les autres.



jeudi 24 novembre 2005

Patrick Park - La vie est une chanson

Non promis aujourd'hui je ne vous parlerai pas de Ryan Adams. Juste d'un clone de Ryan Adams : Patrick Park. Quand je dis clone je suis un peu méchant et pas très juste. Les influences de Bob Dylan, Elliott Smith ou Joseph Arthur se font également ressentir mais il est vrai que l'on reste sur les territoires bien balisés du folk/americana et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.
Des pointures comme Richard Buckner, Gomez ou Beth Orton ont repéré son talent et l'ont invité à assurer la première partie de leurs concerts.
C'est cette chanson dénichée sur Songs:Illinois qui m'a mis la puce à l'oreille. Elle est tout simplement magnifique. Elle est issue de son prochain album dont je vous tiendrai au courant de la sortie.
Ces 2 titres sont extraits de son dernier album en date, Loneliness Knows My Name (2003). Nouvel indice en sa faveur : le disque est produit par David Trumfio, déjà aux manettes du Summerteeth de Wilco et également producteur de My Morning Jacket.

Prolongez le plaisir avec une session live sur la radio XFM disponible ici.

mardi 22 novembre 2005

Ryan Adams & The Cardinals - 29

Scenestars propose le nouvel album de Ryan Adams en écoute. Mais non pas Jacksonville City Nights! 29, qui sort le 20 décembre! Faut suivre!
Après une première écoute je dirais que le résultat est beaucoup moins country que les 2 précédents albums de cette année... pour la plupart des ballades dépouillées. Un bon cru je sens. 3 albums (dont un double) excellents en un an, c'est pas Kate Bush qui ferait ça! Le prochain qui raille Ryan Adams je l'exclu de ce blog!... non allez restez!!
Comme je vous aime bien et que vous êtes de bons lecteurs qui postez pleins de commentaires (quel talent dans le maniement de l'ironie!) , j'ai rippé 2 titres :



Toujours via Scenestars, Ryan Adams est passé le 4 novembre dernier au Late Show with David Letterman. Il a joué Come Pick Me Up, une chanson de son 1er album Heartbreaker qui revient d'actualité car elle est sur la BO du film Elizabethtown. Observez-bien cette vidéo et découvrez le guest qui se cache dans le "décor". Le plus rapide à répondre gagnera le droit de m'imposer le sujet de son choix pour un des mes prochains posts. Allez soyez joueurs!
  • La vidéo est ici.

lundi 21 novembre 2005

Note technique

Suite à un problème indépendant de ma volonté, certains liens MP3 ne fonctionnaient plus depuis quelques jours. Le problème est réglé : tout les fichiers des posts en ligne depuis un mois doivent marcher à nouveau. Je rappelle que passé un mois les fichiers sont retirés.

Merci de me signaler tout problème d'ordre technique, ça m'aidera.



dimanche 20 novembre 2005

Private post

Spéciale dédicace à celui qui se reconnaitra...
L'excellent John Vanderslice est en première partie de ses amis de Nada Surf ce soir à l'Elysée-Montmartre.


Toujours pour celui qui a du se reconnaitre (j'espère) et aussi pour Seb aka Petit Scarabé qui a du s'éclater pour la 3ème fois hier soir (j'attends les photos!).


Pour finir en beauté et toujours pour les 2 veinards susmentionnés :



Sufjan Stevens & the Illinoisemakers au Point Ephémère le 26 octobre dernier. Le cliché est signé Petit Scarabé (j'ai volontairement censuré les photos à l'esprit mal placé).


Bonus : encore et toujours pour celui qui n'est pas bobo (bon là s'il s'est pas reconnu je sais plus quoi faire!) - et aussi parce que mes incessantes références à Dolly Parton vont finir par nuire à mon indie-credibility - , LE groupe hype du moment :

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, je vous ai vraiment gâté mais je sais pas si vous le méritez...

samedi 19 novembre 2005

Neko Case - Extraits live du prochain album

Neko Case était jeudi en session live et en interview dans l'émission Soundcheck sur la radio WNYC. Donc voilà en avant-première quelques titres extraits de son prochain album, Fox Confessor Brings The Flood, prévu pour sortir en mars 2006.



(Merci à For the 'records' pour le tuyau)

vendredi 18 novembre 2005

Nashville vs Brooklyn

Les CMA Awards, grand raout nashvillien, avaient lieu cette année à New York. Drôle de choix quand on sait que New York ne compte aucune radio country et que de manière générale la ville cosmopolite et branchée est assez réfractaire à cette "musique de plouc".

Les grands gagnants de cette édition 2005 sont Keith Urban et Lee Ann Womack. Hasard ou prémonition, ces 2 super-stars country-pop étaient récemment invitées par Dolly Parton sur son dernier album de reprises.

Ce non-évènement consensuel est l'occasion rêvée pour se replonger - après les Roulette Sisters - dans la souterraine scène country de Brooklyn. On pourrait trouver abusif de parler d'une scène country new-yorkaise car la plupart de ses représentants ne sont que des New-Yorkais d'adoption venus des 4 coins du pays. Un article du Village Voice en parle mieux ici.

Alex Battles, organisateur du Brooklyn Country Music Festival, est un des piliers de cette scène. Il officie sous le nom de The Whisky Rebellion où il perpétue l'axe Johnny Cash-Hank Williams.


mardi 15 novembre 2005

Sacré Charlemagne!



Carl Johns
est Charlemagne mais n'a pas eu l'idée folle d'inventer quoique ce soit.
Il n'empêche, il a quand même écrit la chanson qui a squatté mon baladeur MP3 la semaine dernière, et ma foi j'en demande pas plus.

Johns
fut dans le passé le leader du collectif alt-country Noahjohn implanté à Madison, Wisconsin.

Son travail avec Charlemagne s'éloigne un peu de l'americana pour aborder des territoires plus pop voire psychédélique :


Album : Detour Allure

samedi 12 novembre 2005

Grey DeLisle pleine de grâce

Issue d'une famille de musiciens (sa grand-mère notamment a joué avec Tito Puente), Grey DeLisle débarque à Los Angeles adolescente avec la ferme intention de percer en tant qu'actrice. Elle se croit drôle et s'essaie donc à la stand-up comedy. Si ce n'est pour ses blagues, elle est au moins repérée pour sa voix : on lui propose de doubler des dessins-animés. Commence alors sa première carrière en tant que Daphne dans les nouveaux épisodes de Scooby-Doo et autres voix dans divers séries animées et jeux vidéos.

Ce succès plutôt lucratif lui permet d'envisager une carrière musicale intègre. Elle crée son propre label sur lequel sortent ses 2 premiers albums The Small Time (2000) et Homewrecker (2002). Elle fait de l'auto-harp sa signature et développe une country sombre volontairement éloignée des canons de Nashville et fait montre de son goût pour les murder-ballads.

En 2004, Grey Delisle signe sur le label Sugar Hill Records et sort The Graceful Ghost. Elle y paie tribut à la musique montagnarde des Appalaches en essayant de reproduire un son proche de celui des pionniers du genre.



Iron Flowers paraît seulement un an plus tard. Le soin apporté à la pochette et les photos signées par le photographe Mick Rock (David Bowie période Ziggy) font déjà de l'album un objet précieux. Outre Marvin Etzioni (ex-Lone Justice) à la production comme sur les opus précédents, Grey DeLisle a réuni la dream team des musiciens avec lesquels elle voulait jouer : Murry Hammond son mari (Old 97's); Dave Mattacks (Fairport Convention, Nick Drake); Don Heffington (Bob Dylan, Lone Justice); Sheldon Gomberg (Rickie Lee Jones); Greg Leisz (Joni Mitchell).

La plupart des chansons présentes ont été écrites à l'époque de The Graceful Ghost mais leur côté plus moderne ne cadrait pas avec la tonalité de l'album. En effet, des influences inattendues - du glam rock au garage - viennent bouleverser l'univers de la chanteuse.
Tout commence par la méconnaissable reprise du Bohemian Raphsody de Queen qui a fait couler beaucoup d'encre. De la chanson de Freddie Mercury, DeLisle a extrait la substancielle moelle et s'est débarrassé de sa surcharge burlesque pour en faire... une de ces murder-ballad dont seule la country-music a le secret.

Même s'il faut reconnaître qu'il peine à atteindre à nouveau un tel niveau de grâce, l'album recelle néanmoins d'autres moments forts. Joanna, en hommage à sa mère, offre de sublimes arrangements et aurait pu être chanté par Dolly Parton (de quoi joliment compléter la trilogie des Jo avec Joshua et Jolene). Right Now et ses guitares glam-rock convoquent à nouveau le fantôme de Queen. God's Got It et Blueheart marquent les premiers pas de la chanteuse dans le garage-rock. The Bloody Bucket, Iron Flowers, et Inside Texas sont des ballades qui complètent fièrement le tableau.


Ecoutez :




mardi 8 novembre 2005

Lauren Hoffman - Choreography

C'est au détour d'un surf que le nom de Lauren Hoffman s'est rappellé à mon souvenir. Je l'avais littéralement perdu de vue depuis son 1er album Meggido. Non pas que j'en eusse gardé un mauvais souvenir, la preuve : Meggido a à de nombreuses reprises réussi à éviter de se retrouver dans la pile des CD à vendre.

Le hasard fait vraiment bien les choses puisque l'ex-girlfriend de feu Jeff Buckley annonce sur son site qu'elle s'apprête à sortir un nouveau disque et figurez-vous que la France en aura la primeur car c'est sur le label Fargo qu'elle a signé.

J'en profite pour réécouter Meggido tout en écrivant ce post et je confirme, c'est vraiment très bon. Pour aller vite j'évoquerais un croisement entre PJ Harvey et Fiona Apple, si ça peut vous aider à situer.

[EDIT : je reçois ce matin la newsletter de Fargo qui confirme que Choreography, le 3ème album de Lauren Hoffman, sortira le 17 janvier. Pour les plus impatients, elle sera en concert le 28 novembre au Trabendo en 1ère partie de Metric.]


Quelques extraits de Meggido (1997) :

Lauren Hoffman met en ligne chaque semaine sur son site un nouveau MP3 inédit. Cette semaine c'est :
  • Joga (reprise de Björk)

En avant-première de Choreography :

lundi 7 novembre 2005

L'hiver approche, ressortons nos parkas!!

Comme ils le disent eux-mêmes sur leur site, les Canadiens de The Parkas ne sont pas là pour sauver le rock'n roll. Ouf on aura au moins échappé à ça. Contentons-nous de savourer leur mix de pop, indie-rock et country.



Les Parkas côté pop :


Les Parkas côté country :


Les Parkas côté indie-rock :

mardi 1 novembre 2005

The Everybodyfields

Mon blog de chevet Songs:Illinois les a comparé à Nickel Creek, ce qui, en tant que fan de ces derniers, n'a pas manqué d'attirer mon attention. The Everybodyfields s'inspirent de la country music et du bluegrass des Appalaches, région dont ils sont originaires. Mais le trio y insuffle ce soupçon de je-ne-sais-quoi qui parvient à donner à l'ensemble une indéniable touche de modernité.



A vrai dire, la comparaison avec Nickel Creek ne me paraît pas vraiment justifiée. L'atmosphère éthérée des compositions du duo Sam Quinn/Jill Andrews renvoie davantage à la célèbre paire David Rawlings/Gillian Welch. Des référénces qui je l'espère vous pousseront à écouter les excellents morceaux disponibles ci-dessous.


(2 titres issus de leur 1er album halfway there : electricity and the south)

lundi 31 octobre 2005

Wilco - Live in Chicago

En avant-première pour vous mes chers et nombreux lecteurs et auditeurs :




Ces 2 titres live du plus grand groupe de rock au monde sont extraits de Kicking Television - Live in Chicago, prévu pour sortir le 15 novembre.

Un premier album live pour Wilco qui offrira aux fans de quoi patienter jusqu'en 2006 où devrait sortir le successeur de A Ghost Is Born.

samedi 29 octobre 2005

The Roulette Sisters

The Roulette Sisters font partie de la bouillonnante scène country de Brooklyn. Leur récent passage dans le Radio Thrift Shop de Laura Cantrell sur WFMU a permis au groupe d'acquérir une petite notoriété.


Megan Burleyson, Mamie Minch et Meg Reichardt se sont rencontrées en 2003 et ont vite décidé de former un trio dans la tradition des Andrews Sisters. Le résultat? Un charmant concentré d'old time country qui ravira les amoureux de la Carter Family dont je fais partie.

Jugez-en par vous-même :

The Roulette Sisters - Lovin' Spoonful
The Roulette Sisters - Loan Me Your Heart
The Roulette Sisters - Coney Island Washboard

(3 titres issus de leur album Nerve Medicine)

mardi 25 octobre 2005

Un songwriter

26 juin 2005 - Nouveau Casino - Festival Fargo Songwriters

Une audience clairsemée a investi la salle. Je suis venu pour Neal Casal. Comme la plupart du public, au vu du nombre de t-shirts Maybe California arborés. Pour être honnête je suis aussi venu attiré par l'enseigne Fargo que ma discothèque connaît bien : Hederos & Hellberg, Jesse Sykes, Andrew Bird y trônent en bonne place.

Oui mais voilà, la route toute tracée vers le point d'orgue de la soirée qu'aurait du être la prestation de Neal Casal dévia brusquement lorsque débarqua sur scène un chevelu à la carrure de rugbyman. C'est assis sur un tabouret qu'il délivra un set de près d'une heure. Seul avec ses guitares, c'est à l'aide d'un sampler qu'il enchaîna sans aucune coupure les titres de sorte que le public ne put l'applaudir, que dis-je l'ovationner!, qu'à la fin de sa prestation.

Neal Casal eut la lourde tâche de lui succéder sur scène. Sa prestation fut en comparaison bien pâle. S'avouant définitivement vaincu, Neal Casal reconnut même avoir plagié une de ses chansons.



Cet homme dont je vous parle, c'est Richard Buckner. Ce songwriter aussi génial que discret sillonne depuis une dizaine d'années les routes des Etats-Unis, dans la plus pure tradition des chanteurs troubadours. Sa voix austère hante ses 6 albums imprégnés d'une écriture sèche mais chargée d'émotions. La comparaison souvent faite avec Townes Van Zandt n'est pas usurpée, loin s'en faut.

Dents And Shells était pour moi le meilleur album de l'année avant que je ne me rende compte qu'il est en fait sorti en 2004. Qu'à cela ne tienne, il sera l'un des mes albums préférés tout court! Vous pouvez en lire une brillante critique sur Popnews.

Ecoutez :



PS : à l'affiche également de ce soir-là, les excellents Danny George Wilson (ex-Grand Drive) et Crooked Fingers.

samedi 22 octobre 2005

Paula Frazer laisse les choses tristes derrière...

Pour ne pas faire de jalouse, après Neko Case, honneur aujourd'hui à Paula Frazer qui vient de sortir un nouvel album intitulé Leave The Sad Things Behind.
L'occasion de se remémorer les bonnes heures de Tarnation qui au début des années 90 avait apporté sa pierre à l'édifice de l'alternative country en signant un chef d'oeuvre, Gentle Creatures.



Paula Frazer a abandonné Tarnation - dont elle était en fait le seul membre permanent - en 1998 pour entamer une carrière solo qui laisse entrevoir des influences plus variées (pop 60's, bossa nova). L'esprit du défunt groupe reste néanmoins intact et les amateurs de sa voix hantée ne seront pas décus.


PS : comme on n'a jamais assez l'occasion d'étaler sa culture, je rajouterais que Tarnation le bouleversant documentaire autobiographique de Jonathan Caouette sorti l'année dernière tire son titre du groupe de Paula Frazer dont il était un grand fan. En fait le terme Tarnation est une contraction de eternal damnation. Je me rappelle aussi que ce documentaire avait une bande-son absolument géniale - Laser Beam de Low surgit à un moment et vous déchire le coeur - mais ironiquement n'incluait pas Tarnation, pour des raisons de droit me semble-t-il.

mardi 18 octobre 2005

Neko Case - Fox Confessor Brings the Flood

Oyé Oyé Apôtres de l'alt-country, ELLE est de retour! Ben oui Elle, Neko! Quoi, Neko qui? Neko Case pardi!



Un après son live The Tigers Have Spoken et plus de 3 ans après son dernier album studio Blacklisted, Neko Case devrait faire son come-back en février ou mars 2006 avec Fox Confessor Brings the Flood.
Enregistré à Tucson, Arizona, avec l'aide de Howe Gelb de Giant Sand, Joey Burns et John Convertino de Calexico, ou encore Garth Hudson du Band, ce 4ème opus est annoncé comme "expanding her musical palette with shimmering harmonies, haunting atmospheres, and a deep, rich sound. Fox Confessor Brings The Flood also mixes a 60’s pop influence alongside her signature country noir, making this her most compelling and fully realized effort yet."
La sortie du nouvel album des New Pornographers avait déjà aiguisé mon appétit, cette nouvelle me met définitivement en joie! Le groupe est par ailleurs actuellement en tournée aux Etats-Unis et Neko Case est de la partie. Hélas il semblerait que leur tournée européenne évite la France.

En attendant une hypothétique date des New Porno et/ou de Neko Case en France, et pour patienter jusqu'à la sortie de Fox Confessor :


dimanche 16 octobre 2005

Rodney Crowell - Le retour du kid de Houston en Outsider

Dernière de mes découvertes au rayon country : Rodney Crowell.



Rodney Crowell a gagné ses galons de songwriter auprès de Guy Clark et Townes Van Zandt au début des années 70. Il se fait ensuite remarquer au sein du Hot Band d'Emmylou Harris pour laquelle il écrit plusieurs chansons. Il a commencé sa carrière solo en 1978 et c'est 10 ans plus tard qu'il rencontre le succès commercial avec l'album Diamonds & Dirt. A l'époque il fait aussi parler de lui pour être le gendre de Johnny Cash. En effet il a été marié à Rosanne Cash.

Il fait un peu moins parler de lui dans les années 90 avant de se réinventer en 2001 avec l'autobiographique The Houston Kid. Il continue sur cette lancée avec Fate's Right Hand en 2003. Sorti il y a peu The Outsider vient compléter cette trilogie que Rodney Crowell qualifie lui-même de ce qu'il a fait de meilleur.

C'est justement de ce dernier opus dont ce post fait l'objet. Je vous parlais plus haut d'une révélation country mais de country il est peu question sur ce disque. C'est du classic-rock au meilleur sens du terme, du rockabilly réactualisé, du folk tranquille. Après avoir délivré ses réflexions spirituelles sur album précédent, Rodney Crowell signe cette fois-ci un disque résolument politique. Sur Don't Get Me Started, il dénonce sans détour la guerre en Irak ("We ran into trouble scamming for oil/Now the whole middle east is coming to a boil/It’s the Muslim’s and Kurds and the Bedouin herds/The Palestinians and Arabs and the Jews in the news/There’s so much to keep up with it jangles you’re head/And the whole situation’s running way in the red"), puis pointe le doigt sur l'idéologie de la droite américaine en se mettant dans la peau d'un néo-conservateur sur The Obscenity Prayer. Rien de bien renversant dans ce discours pour nous Européens, mais espérons que cela aura son petit effet sur l'Américain de base amateur de country music plus habitué aux refrains patriotiques des super-stars de Nashville.
Beautiful Despair
montre un Crowell plus mélancolique en commençant par ces 2 vers excellents : "Beautiful despair is hearing Dylan when you’re drunk at 3 a.m./Knowing that the chances are no matter what you’ll never write like him".

En résumé un brillant songwriter à classer aux côtés d'illustres compatriotes texans tels que Steve Earle ou bien Billy Joe Shaver.


A écouter :
  • Rodney Crowell - Ignorance Is The Enemy. La parenthèse gospel de l'album, une pure merveille qui bénéficie de l'apport de John Prine et Emmylou Harris aux choeurs et aux spoken words. Certains reprocheront la solennellité de la mélodie et le côté sentencieux des paroles, je retiendrais surtout la sensation de pureté qui se dégage de ce titre.

  • Emmylou Harris - Amarillo. Ecrit par Rodney et Emmylou, cette chanson est présente sur Elite Hotel, son 2ème album.

  • Une session live enregistrée pour l'émission World Cafe sur la National Public Radio.

vendredi 14 octobre 2005

Pour conclure cette série de posts autour de David Allan Coe, écoutez :


In My Mind, reprise de DAC par Will Oldham sur un single sorti sous le nom de Will Oldham & Rising Shotgun. Ce disque comprend aussi une autre reprise de DAC intitulée Spotlight. Je ne connais pas la version originale (présente sur l'album Living On The Edge) mais connaissant l'habitude d'Oldham à transfigurer les chansons qu'il reprend, il y a fort à parier qu'elle est très différente de celle-ci. Dans le cas présent la transfiguration, soutenue par les déchirantes notes d'un harmonium, est de toute beauté.

Après un tel moment de grâce il serait de mauvais goût de vous faire écouter la version de Take This Job & Shove It par les Dead Kennedys donc je m'abstiendrai...

Enfin, pour boucler la boucle, rappelons que, tout comme David Allan Coe, Will Oldham a été repris par Johnny Cash sur American III : Solitary Man (I See A Darkness).

jeudi 13 octobre 2005

Hal : le soleil d'Irlande ce soir à Paris


Après The Thrills et un peu avant The Magic Numbers, Hal apportait sa pierre à l'édifice du renouveau de la pop à forte inspiration californienne avec son 1er album éponyme sorti il y a quelques mois. The Thrills m'avaient séduit mais force est de constater que leurs compatriotes irlandais de Hal jouent dans la catégorie supérieure. J'ai beaucoup écouté le 2nd album des Thrills et j'ai peut-être eu tort : aujourd'hui il ne me fait plus rien ou presque, il m'ennuie. Actuellement j'écoute beaucoup Hal et j'ose faire le pari que dans un an j'y prendrai le même plaisir.

Donc rendez-vous l'année prochaine et en attendant précipitez-vous au Nouveau Casino ce soir pour découvrir les mélodies ensoleillées des frères Allen et de leur compère Stephen O'Brien.
Et si comme moi, vous êtes privés de sortie ce soir, consolez-vous avec ça :

PS : les petits chanceux qui seront au Nouveau Casino ce soir sont invités à alimenter la rubrique Commentaires qui s'ennuie un peu!!

mercredi 12 octobre 2005

David Allan Coe

La chanson de Johnny Cash que je vous proposais dans mon précédent post est en fait une reprise de David Allan Coe.
DAC est ce que l'on pourrait appeler un dur à cuire de la country music. Il a passé la majeure partie de sa vie en maisons de correction ou derrière les barreaux (pour meurtre) lorsqu'en 1968, à nouveau libre, il publie son 1er album, écrit en prison, le bien-nommé Penitentiary Blues. Accueilli dans l'indifférence la plus totale, le disque se rapproche plus du blues que de la country.

Soucieux de sortir de la merde, DAC gagne Nashville où il tente de percer. Il s'invente un personnage, The Mysterious Rhinestone Cowboy et, affublé d'un masque, s'en va provoquer les bonnes moeurs de la capitale de la country-music au volant d'un corbillard.

En 1974, il écrit Would You Lay With Me (In A Field Of Stone) pour Tanya Tucker qui en fait un numéro 1 dans les charts, et sa carrière est lancée.
Son passé tumultueux et son hostilité à l'industrie de Nashville le classent logiquement dans le courant Outlaw qui surgit dans les années 70 et dont les figures les plus célèbres sont Willie Nelson, Waylon Jennings ou encore Kris Kristofferson. Il se bâtit rapidement une réputation scandaleuse (sexe, drogues) alimentée par la sortie de 2 albums d'explicit songs réservés à un public adulte.
Mais il continue à écrire des hits pour d'autres (Take This Job And Shove It pour Johnny Paycheck) et pour lui-même (Jack Daniels If You Please, Willie, Waylon And Me, Mona Lisa Lost Her Smile). Jusque là introuvable, Penitentiary Blues est ressorti au mois de septembre.

A écouter :
  • Take This Job And Shove It sur Family Album (cette chanson a inspiré le film du même nom. Le pitch : un cadre d'une brasserie revient dans sa ville natale pour y licencier les travailleurs de la filiale locale. Rongé par les remords il décide de prendre le parti des salariés. Apparement, sous ses dehors de comédie sociale, le film s'apparenterait plutôt à une sorte d'hymne à la bière et aux bonnes valeurs de l'Amérique profonde, un peu dans l'esprit de la série Shérif Fais-moi Peur! Comme ma conscience professionnelle n'a aucune limite je vous ai même déniché la bande-annonce!)
  • Willie, Waylon And Me sur Rides Again (outre Willie Nelson et Waylon Jennings, DAC cite ou fait allusion à 7 autres figures du rock et de la country : alors ouvrez-bien vos oreilles, le plus rapide d'entre vous recevra un bon de réduction à valoir sur un pack de Bud!!!)

jeudi 6 octobre 2005

Johnny Cash à Broadway

Après le film, la comédie musicale. Mis en scène par Richard Maltby, le spectacle - qui a reçu l'aval de Johnny Cash peu avant sa mort - ne reproduira pas la vie et la carrière de l'homme en noir mais se présentera sous la forme d'une "comédie musicale jukebox" regroupant 38 chansons. Ainsi Johnny Cash lui-même ne sera pas incarné sur scène et les chansons seront interprétées par différents comédiens.

Maltby décrit Ring of Fire comme "an almost mythic American tale -- of growing up in simple, dirt-poor surroundings in the heartland of America, leaving home, traveling on wings of music, finding love, misadventure, success, faith, redemption, and the love of a good woman."

La recette a déjà été déclinée pour des spectacles sur John Lennon ou les Beach Boys mais sans convaincre.

Tout ça pour trouver prétexte à vous proposer ceci :

mercredi 5 octobre 2005

Revue de blogs - N°1 - Octobre 2005

J'inaugure aujourd'hui un rendez-vous mensuel consacré aux musiques pêchées à droite à gauche sur mes blogs préférés.

Et ce mois-ci la pêche est plutôt fructueuse :

En haut de mon palmarès trône John Vanderslice que je ne connaissais pas du tout avant de tomber sur ce post d'ORTF. A rapprocher de Death Cab For Cutie dont je vous parlais il y a quelques jours; ils sont d'ailleurs sur le même label, Barsuk Records. Son dernier album, Pixel Revolt, est sortie en début d'année. Il sera de passage en France en 1ère partie de Nada Surf (dates). Plusieurs de ses albums précédents sont en téléchargement libre sur son site.


Superbe découverte également sur le Houbablog de michelsardou himself : King Creosote, un chanteur folk écossais très prolifique. Tout le monde a l'air de s'extasier devant sa reprise du Grace de Jeff Buckley mais je préfère le très beau et mélancolique :


Les filles ne sont pas en reste avec Brianna Lane et Fancie. La première a eu les honneurs de la série This Woman's Work du fameux blog WomenFolk. La seconde fait l'objet d'un post élogieux sur Songs:Illinois.

  • Dreams & Nightmares - Brianna Lane sur Radiator. De la country-folk bien troussée. Ce titre me fait un peu penser à Sheryl Crow mais en beaucoup moins nul.
  • A Wish - Fancie sur Stranger To None. Sa voix m'évoque une synthèse de celles de Heather Nova et d'Aimee Mann. Fancie excelle dans ces chansons folk douces parfois teintées d'un piano cabaret comme ce sur A Wish.


Un peu d'americana avec Magnolia Summer, groupe de St-Louis fortement inspiré par les Jayhawks présenté sur le blog Indie Don't Dance; et beaucoup plus roots, le "bluegrass/punk/folk" des Cankickers qui a reçu un écho très favorable sur Songs:Illinois.



Soyons chauvins et finissons par un petit joyau français qui n'a pas à rougir face aux modèles américains dont il s'inspire. C'est l'insatiable Indie-Boy Traqueur qui m'a fait découvrir Thomas Brun. C'est très bien fichu et très plaisant à écouter surtout ce :



C'est tout pour aujourd'hui. Bonne écoute à tous!