lundi 31 octobre 2005

Wilco - Live in Chicago

En avant-première pour vous mes chers et nombreux lecteurs et auditeurs :




Ces 2 titres live du plus grand groupe de rock au monde sont extraits de Kicking Television - Live in Chicago, prévu pour sortir le 15 novembre.

Un premier album live pour Wilco qui offrira aux fans de quoi patienter jusqu'en 2006 où devrait sortir le successeur de A Ghost Is Born.

samedi 29 octobre 2005

The Roulette Sisters

The Roulette Sisters font partie de la bouillonnante scène country de Brooklyn. Leur récent passage dans le Radio Thrift Shop de Laura Cantrell sur WFMU a permis au groupe d'acquérir une petite notoriété.


Megan Burleyson, Mamie Minch et Meg Reichardt se sont rencontrées en 2003 et ont vite décidé de former un trio dans la tradition des Andrews Sisters. Le résultat? Un charmant concentré d'old time country qui ravira les amoureux de la Carter Family dont je fais partie.

Jugez-en par vous-même :

The Roulette Sisters - Lovin' Spoonful
The Roulette Sisters - Loan Me Your Heart
The Roulette Sisters - Coney Island Washboard

(3 titres issus de leur album Nerve Medicine)

mardi 25 octobre 2005

Un songwriter

26 juin 2005 - Nouveau Casino - Festival Fargo Songwriters

Une audience clairsemée a investi la salle. Je suis venu pour Neal Casal. Comme la plupart du public, au vu du nombre de t-shirts Maybe California arborés. Pour être honnête je suis aussi venu attiré par l'enseigne Fargo que ma discothèque connaît bien : Hederos & Hellberg, Jesse Sykes, Andrew Bird y trônent en bonne place.

Oui mais voilà, la route toute tracée vers le point d'orgue de la soirée qu'aurait du être la prestation de Neal Casal dévia brusquement lorsque débarqua sur scène un chevelu à la carrure de rugbyman. C'est assis sur un tabouret qu'il délivra un set de près d'une heure. Seul avec ses guitares, c'est à l'aide d'un sampler qu'il enchaîna sans aucune coupure les titres de sorte que le public ne put l'applaudir, que dis-je l'ovationner!, qu'à la fin de sa prestation.

Neal Casal eut la lourde tâche de lui succéder sur scène. Sa prestation fut en comparaison bien pâle. S'avouant définitivement vaincu, Neal Casal reconnut même avoir plagié une de ses chansons.



Cet homme dont je vous parle, c'est Richard Buckner. Ce songwriter aussi génial que discret sillonne depuis une dizaine d'années les routes des Etats-Unis, dans la plus pure tradition des chanteurs troubadours. Sa voix austère hante ses 6 albums imprégnés d'une écriture sèche mais chargée d'émotions. La comparaison souvent faite avec Townes Van Zandt n'est pas usurpée, loin s'en faut.

Dents And Shells était pour moi le meilleur album de l'année avant que je ne me rende compte qu'il est en fait sorti en 2004. Qu'à cela ne tienne, il sera l'un des mes albums préférés tout court! Vous pouvez en lire une brillante critique sur Popnews.

Ecoutez :



PS : à l'affiche également de ce soir-là, les excellents Danny George Wilson (ex-Grand Drive) et Crooked Fingers.

samedi 22 octobre 2005

Paula Frazer laisse les choses tristes derrière...

Pour ne pas faire de jalouse, après Neko Case, honneur aujourd'hui à Paula Frazer qui vient de sortir un nouvel album intitulé Leave The Sad Things Behind.
L'occasion de se remémorer les bonnes heures de Tarnation qui au début des années 90 avait apporté sa pierre à l'édifice de l'alternative country en signant un chef d'oeuvre, Gentle Creatures.



Paula Frazer a abandonné Tarnation - dont elle était en fait le seul membre permanent - en 1998 pour entamer une carrière solo qui laisse entrevoir des influences plus variées (pop 60's, bossa nova). L'esprit du défunt groupe reste néanmoins intact et les amateurs de sa voix hantée ne seront pas décus.


PS : comme on n'a jamais assez l'occasion d'étaler sa culture, je rajouterais que Tarnation le bouleversant documentaire autobiographique de Jonathan Caouette sorti l'année dernière tire son titre du groupe de Paula Frazer dont il était un grand fan. En fait le terme Tarnation est une contraction de eternal damnation. Je me rappelle aussi que ce documentaire avait une bande-son absolument géniale - Laser Beam de Low surgit à un moment et vous déchire le coeur - mais ironiquement n'incluait pas Tarnation, pour des raisons de droit me semble-t-il.

mardi 18 octobre 2005

Neko Case - Fox Confessor Brings the Flood

Oyé Oyé Apôtres de l'alt-country, ELLE est de retour! Ben oui Elle, Neko! Quoi, Neko qui? Neko Case pardi!



Un après son live The Tigers Have Spoken et plus de 3 ans après son dernier album studio Blacklisted, Neko Case devrait faire son come-back en février ou mars 2006 avec Fox Confessor Brings the Flood.
Enregistré à Tucson, Arizona, avec l'aide de Howe Gelb de Giant Sand, Joey Burns et John Convertino de Calexico, ou encore Garth Hudson du Band, ce 4ème opus est annoncé comme "expanding her musical palette with shimmering harmonies, haunting atmospheres, and a deep, rich sound. Fox Confessor Brings The Flood also mixes a 60’s pop influence alongside her signature country noir, making this her most compelling and fully realized effort yet."
La sortie du nouvel album des New Pornographers avait déjà aiguisé mon appétit, cette nouvelle me met définitivement en joie! Le groupe est par ailleurs actuellement en tournée aux Etats-Unis et Neko Case est de la partie. Hélas il semblerait que leur tournée européenne évite la France.

En attendant une hypothétique date des New Porno et/ou de Neko Case en France, et pour patienter jusqu'à la sortie de Fox Confessor :


dimanche 16 octobre 2005

Rodney Crowell - Le retour du kid de Houston en Outsider

Dernière de mes découvertes au rayon country : Rodney Crowell.



Rodney Crowell a gagné ses galons de songwriter auprès de Guy Clark et Townes Van Zandt au début des années 70. Il se fait ensuite remarquer au sein du Hot Band d'Emmylou Harris pour laquelle il écrit plusieurs chansons. Il a commencé sa carrière solo en 1978 et c'est 10 ans plus tard qu'il rencontre le succès commercial avec l'album Diamonds & Dirt. A l'époque il fait aussi parler de lui pour être le gendre de Johnny Cash. En effet il a été marié à Rosanne Cash.

Il fait un peu moins parler de lui dans les années 90 avant de se réinventer en 2001 avec l'autobiographique The Houston Kid. Il continue sur cette lancée avec Fate's Right Hand en 2003. Sorti il y a peu The Outsider vient compléter cette trilogie que Rodney Crowell qualifie lui-même de ce qu'il a fait de meilleur.

C'est justement de ce dernier opus dont ce post fait l'objet. Je vous parlais plus haut d'une révélation country mais de country il est peu question sur ce disque. C'est du classic-rock au meilleur sens du terme, du rockabilly réactualisé, du folk tranquille. Après avoir délivré ses réflexions spirituelles sur album précédent, Rodney Crowell signe cette fois-ci un disque résolument politique. Sur Don't Get Me Started, il dénonce sans détour la guerre en Irak ("We ran into trouble scamming for oil/Now the whole middle east is coming to a boil/It’s the Muslim’s and Kurds and the Bedouin herds/The Palestinians and Arabs and the Jews in the news/There’s so much to keep up with it jangles you’re head/And the whole situation’s running way in the red"), puis pointe le doigt sur l'idéologie de la droite américaine en se mettant dans la peau d'un néo-conservateur sur The Obscenity Prayer. Rien de bien renversant dans ce discours pour nous Européens, mais espérons que cela aura son petit effet sur l'Américain de base amateur de country music plus habitué aux refrains patriotiques des super-stars de Nashville.
Beautiful Despair
montre un Crowell plus mélancolique en commençant par ces 2 vers excellents : "Beautiful despair is hearing Dylan when you’re drunk at 3 a.m./Knowing that the chances are no matter what you’ll never write like him".

En résumé un brillant songwriter à classer aux côtés d'illustres compatriotes texans tels que Steve Earle ou bien Billy Joe Shaver.


A écouter :
  • Rodney Crowell - Ignorance Is The Enemy. La parenthèse gospel de l'album, une pure merveille qui bénéficie de l'apport de John Prine et Emmylou Harris aux choeurs et aux spoken words. Certains reprocheront la solennellité de la mélodie et le côté sentencieux des paroles, je retiendrais surtout la sensation de pureté qui se dégage de ce titre.

  • Emmylou Harris - Amarillo. Ecrit par Rodney et Emmylou, cette chanson est présente sur Elite Hotel, son 2ème album.

  • Une session live enregistrée pour l'émission World Cafe sur la National Public Radio.

vendredi 14 octobre 2005

Pour conclure cette série de posts autour de David Allan Coe, écoutez :


In My Mind, reprise de DAC par Will Oldham sur un single sorti sous le nom de Will Oldham & Rising Shotgun. Ce disque comprend aussi une autre reprise de DAC intitulée Spotlight. Je ne connais pas la version originale (présente sur l'album Living On The Edge) mais connaissant l'habitude d'Oldham à transfigurer les chansons qu'il reprend, il y a fort à parier qu'elle est très différente de celle-ci. Dans le cas présent la transfiguration, soutenue par les déchirantes notes d'un harmonium, est de toute beauté.

Après un tel moment de grâce il serait de mauvais goût de vous faire écouter la version de Take This Job & Shove It par les Dead Kennedys donc je m'abstiendrai...

Enfin, pour boucler la boucle, rappelons que, tout comme David Allan Coe, Will Oldham a été repris par Johnny Cash sur American III : Solitary Man (I See A Darkness).

jeudi 13 octobre 2005

Hal : le soleil d'Irlande ce soir à Paris


Après The Thrills et un peu avant The Magic Numbers, Hal apportait sa pierre à l'édifice du renouveau de la pop à forte inspiration californienne avec son 1er album éponyme sorti il y a quelques mois. The Thrills m'avaient séduit mais force est de constater que leurs compatriotes irlandais de Hal jouent dans la catégorie supérieure. J'ai beaucoup écouté le 2nd album des Thrills et j'ai peut-être eu tort : aujourd'hui il ne me fait plus rien ou presque, il m'ennuie. Actuellement j'écoute beaucoup Hal et j'ose faire le pari que dans un an j'y prendrai le même plaisir.

Donc rendez-vous l'année prochaine et en attendant précipitez-vous au Nouveau Casino ce soir pour découvrir les mélodies ensoleillées des frères Allen et de leur compère Stephen O'Brien.
Et si comme moi, vous êtes privés de sortie ce soir, consolez-vous avec ça :

PS : les petits chanceux qui seront au Nouveau Casino ce soir sont invités à alimenter la rubrique Commentaires qui s'ennuie un peu!!

mercredi 12 octobre 2005

David Allan Coe

La chanson de Johnny Cash que je vous proposais dans mon précédent post est en fait une reprise de David Allan Coe.
DAC est ce que l'on pourrait appeler un dur à cuire de la country music. Il a passé la majeure partie de sa vie en maisons de correction ou derrière les barreaux (pour meurtre) lorsqu'en 1968, à nouveau libre, il publie son 1er album, écrit en prison, le bien-nommé Penitentiary Blues. Accueilli dans l'indifférence la plus totale, le disque se rapproche plus du blues que de la country.

Soucieux de sortir de la merde, DAC gagne Nashville où il tente de percer. Il s'invente un personnage, The Mysterious Rhinestone Cowboy et, affublé d'un masque, s'en va provoquer les bonnes moeurs de la capitale de la country-music au volant d'un corbillard.

En 1974, il écrit Would You Lay With Me (In A Field Of Stone) pour Tanya Tucker qui en fait un numéro 1 dans les charts, et sa carrière est lancée.
Son passé tumultueux et son hostilité à l'industrie de Nashville le classent logiquement dans le courant Outlaw qui surgit dans les années 70 et dont les figures les plus célèbres sont Willie Nelson, Waylon Jennings ou encore Kris Kristofferson. Il se bâtit rapidement une réputation scandaleuse (sexe, drogues) alimentée par la sortie de 2 albums d'explicit songs réservés à un public adulte.
Mais il continue à écrire des hits pour d'autres (Take This Job And Shove It pour Johnny Paycheck) et pour lui-même (Jack Daniels If You Please, Willie, Waylon And Me, Mona Lisa Lost Her Smile). Jusque là introuvable, Penitentiary Blues est ressorti au mois de septembre.

A écouter :
  • Take This Job And Shove It sur Family Album (cette chanson a inspiré le film du même nom. Le pitch : un cadre d'une brasserie revient dans sa ville natale pour y licencier les travailleurs de la filiale locale. Rongé par les remords il décide de prendre le parti des salariés. Apparement, sous ses dehors de comédie sociale, le film s'apparenterait plutôt à une sorte d'hymne à la bière et aux bonnes valeurs de l'Amérique profonde, un peu dans l'esprit de la série Shérif Fais-moi Peur! Comme ma conscience professionnelle n'a aucune limite je vous ai même déniché la bande-annonce!)
  • Willie, Waylon And Me sur Rides Again (outre Willie Nelson et Waylon Jennings, DAC cite ou fait allusion à 7 autres figures du rock et de la country : alors ouvrez-bien vos oreilles, le plus rapide d'entre vous recevra un bon de réduction à valoir sur un pack de Bud!!!)

jeudi 6 octobre 2005

Johnny Cash à Broadway

Après le film, la comédie musicale. Mis en scène par Richard Maltby, le spectacle - qui a reçu l'aval de Johnny Cash peu avant sa mort - ne reproduira pas la vie et la carrière de l'homme en noir mais se présentera sous la forme d'une "comédie musicale jukebox" regroupant 38 chansons. Ainsi Johnny Cash lui-même ne sera pas incarné sur scène et les chansons seront interprétées par différents comédiens.

Maltby décrit Ring of Fire comme "an almost mythic American tale -- of growing up in simple, dirt-poor surroundings in the heartland of America, leaving home, traveling on wings of music, finding love, misadventure, success, faith, redemption, and the love of a good woman."

La recette a déjà été déclinée pour des spectacles sur John Lennon ou les Beach Boys mais sans convaincre.

Tout ça pour trouver prétexte à vous proposer ceci :

mercredi 5 octobre 2005

Revue de blogs - N°1 - Octobre 2005

J'inaugure aujourd'hui un rendez-vous mensuel consacré aux musiques pêchées à droite à gauche sur mes blogs préférés.

Et ce mois-ci la pêche est plutôt fructueuse :

En haut de mon palmarès trône John Vanderslice que je ne connaissais pas du tout avant de tomber sur ce post d'ORTF. A rapprocher de Death Cab For Cutie dont je vous parlais il y a quelques jours; ils sont d'ailleurs sur le même label, Barsuk Records. Son dernier album, Pixel Revolt, est sortie en début d'année. Il sera de passage en France en 1ère partie de Nada Surf (dates). Plusieurs de ses albums précédents sont en téléchargement libre sur son site.


Superbe découverte également sur le Houbablog de michelsardou himself : King Creosote, un chanteur folk écossais très prolifique. Tout le monde a l'air de s'extasier devant sa reprise du Grace de Jeff Buckley mais je préfère le très beau et mélancolique :


Les filles ne sont pas en reste avec Brianna Lane et Fancie. La première a eu les honneurs de la série This Woman's Work du fameux blog WomenFolk. La seconde fait l'objet d'un post élogieux sur Songs:Illinois.

  • Dreams & Nightmares - Brianna Lane sur Radiator. De la country-folk bien troussée. Ce titre me fait un peu penser à Sheryl Crow mais en beaucoup moins nul.
  • A Wish - Fancie sur Stranger To None. Sa voix m'évoque une synthèse de celles de Heather Nova et d'Aimee Mann. Fancie excelle dans ces chansons folk douces parfois teintées d'un piano cabaret comme ce sur A Wish.


Un peu d'americana avec Magnolia Summer, groupe de St-Louis fortement inspiré par les Jayhawks présenté sur le blog Indie Don't Dance; et beaucoup plus roots, le "bluegrass/punk/folk" des Cankickers qui a reçu un écho très favorable sur Songs:Illinois.



Soyons chauvins et finissons par un petit joyau français qui n'a pas à rougir face aux modèles américains dont il s'inspire. C'est l'insatiable Indie-Boy Traqueur qui m'a fait découvrir Thomas Brun. C'est très bien fichu et très plaisant à écouter surtout ce :



C'est tout pour aujourd'hui. Bonne écoute à tous!

mardi 4 octobre 2005

Ryan Adams & The Cardinals - The End

Pluie de louanges pour Jacksonville City Nights le nouvel album de Ryan Adams :

"You could be forgiven for not noticing, but earlier this year Adams started writing good songs again. (...) The second leg of Adams and the Cardinals' three-albums-in-one-year gimmickathon, Jacksonville City Nights, is even better. (...) Jacksonville City Nights is a well-lit snapshot of a talented mythmaker modeling his best honky-tonk garb-- and this time, holy shtick, the tailoring is almost impeccable."
7,7/10
Marc Hogan - Pitchfork Media

"Taking cues from Southern bards such as Gram Parsons and Townes Van Zandt, Jacksonville City Nights is also classic Adams -- earthy, rich with pathos and almost disconcertingly dedicated to the idea that life's only two constants are losing a lover you probably didn't deserve in the first place and losing yourself in the bottom of a fifth of Jack Daniel's."
***1/2
Jenny Eliscu - Rolling Stone

"The mediocrity of an overkill of material burns itself out with a return to the heady highs of Adams’ Whiskeytown days. Ah. It’s nice to have Ryan back."
9/10
Marc Whitfield - Americana UK

  • Un extrait à télécharger en MP3 : The End
  • L'album est en écoute ici
  • Achetez l'album ici

lundi 3 octobre 2005

Kasey Chambers - On A Bad Day (feat. Lucinda Williams)

Star australienne de la country, Kasey Chambers a su s'attirer la bienveillance de pontes du genre tels que Lucinda Williams ou Steve Earle.

Sur Barricades & Brickwalls, son 2ème album paru en 2002, elle parvient globalement à faire honneur à ce parrainage. Elle se révèle plus convaincante quand elle aborde de front la country traditionnelle (A Little Bit Lonesome) ou la country-rock (Barricades & Brickwalls, Runaway Train), que quand elle se laisse aller à des dérives pop moyennement convaincante (Not Pretty Enough) ou à des ballades sans relief (Nullarbor Song, This Moutain).

Still Feeling Blue (reprise de Gram Parsons), Crossfire, If I Were You et I Still Pray complètent le tableau de cet album agréable. Ironiquement, On A Bad Day, le meilleur titre selon moi, doit beaucoup à l'apport vocal de Lucinda Williams qui assure les choeurs. Elle écrase de sa grâce la voix nasillarde et rebutante au premier abord de sa protégée.

A écouter :
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