C'est un vent de révolte qu'a fait souffler Jamey Johnson sur Nashville en débarquant l'année dernière avec pour seul bagage ses fêlures d'ex-taulard viré par sa femme. That Lonesome Song - c'est l'objet du délit - est un manifeste outlaw comme seules les années 70 avaient su en faire naître, entre dépression et rédemption, loin du conformisme de rigueur dans la country mainstream.
Johnson y rend compte de sa descente aux enfers entre drogues, prostituées et séjours en prison (High Cost of Living, de la trempe des plus grands), y témoigne des affres de son statut de songwriter pour stars poussé à la porte de tous les labels (That Lonesome Song, Stars in Alabama) et nous dresse le constat tour à tour acerbe et nostalgique d'un divorce et de ses dommages collatéraux (Angel, Mowin' Down the Roses).
Le chanteur conclut cette magistrale démonstration en nous tendant une belle perche : Between Jennings and Jones, c'est effectivement là où se situe alphabétiquement et surtout stylistiquement Jamey Johnson. Nul doute qu'Ol' Waylon (dont Johnson reprend ici 2 chansons) l'aurait reconnu comme l'un des siens.
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Acheter That Lonesome Song (2009, MCA Nashville)
Annihilator, le thrash plonge une partie de ses racines dans le punk
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L'album live peut vite révéler les limites d'un groupe. Souvent quelques
"petites corrections" et rajouts en studio en font des objets un peu trop
propre. ...
Il y a 8 heures
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