Howie Beck s'affaire côté production à reproduire le son chaleureux et propre des seventies, tandis que Collett se charge de fournir 12 chansons témoignant de son talent versatile de songwriter. Le groovy Out Of Time attire le premier l'attention avec ses hululements à la Mick Jagger mais les écoutes successives révèlent d'autres perles comme Through The Night These Days, Nothing To Lose où le chanteur met sa voix à l'épreuve, et un Papercut Hearts à la tonalité brit-rock. Sorry Lori, Somehow et Roll On Oblivion ressuscitent le son west-coast de Fleetwood Mac là où No Redemption Song revisite la folk-song countrifiée à la manière des musiciens outlaw du début des années 70. Autant de figures imposées desquelles Collett se dépatouille avec grâce et personnalité, loin, très loin d'ancrer l'album dans un embarrassant pastiche. Tout coule ici avec fluidité, les guitares omniprésentes, le phrasé nonchalant de Collett, les refrains moelleux et décontractés. Comme l'indique son titre, Here's To Being Here est un verre levé aux bonheurs simples et l'écoute de ce disque de rock frais et direct en fait partie.
[Chronique également publiée sur VoxPopMag]
Jason Collett -
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Acheter Here's To Being Here (2008, Arts & Crafts)
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