Rien moins que l'enfer, le paradis, Satan et Jésus sont ici conviés par un David Bielanko ex-alcoolique en cure de rédemption. Mais ce sont de bienveillants anges qui survolent l'album et le maintiennent fermement du côté de la lumière. On les croise sur le morceau d'ouverture Coughing Up Blood ("angels of mercy, children of peace") où s'entrechoquent joyeusement les instruments les plus variés. On les retrouve sur le puissant Angels On A Passing Train et son accordéon aux accents slaves. Ils réapparaissent plus loin sur la superbe complainte soul Blue But Cool ("angels will rip your chest open and fill it with flowers") et sur le ravageur morceau titre ("angels of destruction, angels of redemption's got you beat"). Mais pas trace d'eux sur LE morceau de choix, Can't Take It With You, exercice jazzy big-band - rempli à ras bord de clarinette, trombone, tuba, trompette, saxo etc - aussi exubérant que jouissif. Rarement bar-rock n'aura sonné si tourmenté, audacieux et... baroque.
[Chronique précédemment publiée sur VoxPopMag]
Marah -
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2 commentaires:
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