Le nom de
Jack Wilson est associé à de nombreux artistes de la scène de Seattle défendus en ces pages comme Sera Cahoone, The Maldives ou The Moondoggies. C’est déjà une bonne raison pour s’intéresser au bonhomme mais heureusement pas la seule. Originaire d’Austin,
Wilson a grandit à deux pas du domicile de Townes Van Zandt avant de rejoindre Seattle en 2006. Un an plus tard, il forme avec des musiciens du cru les
Wife Stealers qui l’assistent sur son premier album,
America’s National Entertainment (2008).
On le découvre aujourd’hui avec un album éponyme de 11 titres lancé sur les chapeaux de roue par une belle valse constellée de cuivres baptisée
Valhalla. Tout en délicatesse,
I’ll Do The Same avance à pas feutrés entre cordes et pedal-steel.
The Cure est un country-rock endiablé richement orchestré qui n’est pas sans rappeller Band of Horses. Dans le même esprit,
Paying For Misery (Thanks To You) et
The Watchers tirent également avantage des qualités d’un groupe très affuté.
Jack Wilson -
The Cure (MP3)
Ailleurs, comme sur
Fell Inside, le chant se fait plus lent, plus plaintif tandis que les intimistes
Red Feather,
Clean et
Dogwood Days font le grand écart transatlantique entre Nick Drake et Townes Van Zandt. Enfin, l’ambitieux
Black Hills Fiction nous plonge dans une tranche d’histoire américaine en 3 parties, entre Indiens, chercheurs d’or et cavalerie. Un moment de pure americana comme The Band savait en créer. En bref, de quoi faire de
Jack Wilson un nom à retenir dans la foisonnante scène folk-rock de Seattle.
Jack Wilson -
Dogwood Days (MP3)
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Jack Wilson (2010, Carriage House)
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