vendredi 20 novembre 2009

Warehouse



Quelques mois déjà que David Fakenahm nous en parle sur son blog, le moment est venu pour son side-project Warehouse de voir le jour. S'il a voulut en faire un "contrepied complet" au magnifique Here and Now, on n'est pas pour autant en territoire inconnu. On retrouve sa voix inimitable, sa patte mélodique et son goût pour les arrangements fins et ouvragés.

Everyone Knows It's Time To Tell A Lie


Seulement cette fois-ci, David a voulu libérer le shoegazer qui sommeille en lui. En résultent guitares plus ou moins bruitistes, boîtes à rythmes, boucles électroniques et autres bidouillages savants dus notamment au programmateur en chef Pumuckl. Passé le prélude expérimental Reverse, la première partie de l'album offre les passages les plus pop/rock et accessibles. Le tendu Behind illustre d'emblée le foisonnement instrumental, la voix de Fakenahm doublée par celle de Nine évoluant sur un entrelacs de guitare sèche, riffs agressifs et rythmique electro. Everyone Knows It's Time To Tell A Lie adopte un ton jangle-rock à la REM pour un des moments les plus catchy de l'album. Outre le très agité Every Single Time, on remarque aussi la présence de deux titres issus des EP Short Stories, Supernatural People et Ain't Got No Time, ici avantageusement remaniés.

Butterfly


La fin du disque réserve des moments plus calmes mais pas moins inspirés, à commencer par le sublime Butterfly, rêverie sombre et mystérieuse à classer parmi les plus belles réussites de son auteur. Smile enfonce le clou dans le côté étrange voire carrément inquiétant avant que le lent et fascinant Medicine, tout en guitares et choeurs hantés, ne vienne superbement conclure l'album.

[MySpace]


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